Les solutions et gels hydroalcooliques, utilisés pour l’hygiène des mains, sont soumis à un ensemble de normes qui visent à garantir leur efficacité antimicrobienne et leur sécurité d’usage.
L’une des normes de référence est la NF EN 14885, qui définit le cadre d’application des normes européennes pour les antiseptiques et désinfectants chimiques. Elle oriente les fabricants sur les essais à réaliser selon les domaines d’activités : médicaux, industriels ou domestiques.
Pour l’évaluation de l’efficacité des gels hydroalcooliques dans le traitement hygiénique des mains par friction, la norme NF EN 1500 s’applique. Elle décrit la méthode d’essai et les exigences minimales à respecter pour que le produit soit considéré comme efficace contre les micro-organismes.
La norme NF EN 1276 permet d’évaluer l’activité bactéricide des antiseptiques et désinfectants chimiques dans de nombreux secteurs comme l’agroalimentaire, l’industrie, les environnements domestiques ou les collectivités.
La norme NF EN 13727+A2 s’applique spécifiquement au domaine médical et vise à mesurer l’efficacité bactéricide des produits utilisés. Pour ce qui est de l’activité fongicide ou levuricide, la NF EN 1650 concerne les produits employés en dehors du milieu médical, notamment dans l’agroalimentaire ou les collectivités, et la NF EN 13624 est dédiée aux essais réalisés en médecine.
En ce qui concerne la désinfection chirurgicale des mains (une obligation en milieu hospitalier) la norme NF EN 12791+A1 s’impose. Elle détaille les méthodes et seuils d’efficacité nécessaires pour assurer une désinfection profonde avant toute intervention.
Pour tester l’activité mycobactéricide des produits, particulièrement dans un cadre médical ou pour la désinfection des instruments, la norme NF EN 14348 est utilisée. Elle est essentielle pour garantir une action sur des micro-organismes particulièrement résistants.
Enfin, bien que ne portant pas directement sur les gels ou solutions hydroalcooliques, la norme NF EN 14683+AC (concernant les masques à usage médical) est souvent citée dans les protocoles de prévention, parce qu’elle complète les mesures d’hygiène dans une logique globale de protection.