Le marquage apposé sur un casque de protection destiné aux chantiers fournit des informations fondamentales à son identification, à son usage et à ses performances. Vous y retrouverez la date de fabrication, le nom du fabricant et le modèle du casque, qui permettent de retracer l’origine du produit.
Le marquage inclut aussi la référence à la norme EN 397, encadrant les exigences générales pour ce type d’équipement, et l’abréviation du matériau utilisé (l’ABS par exemple), indiqué pour renseigner sur sa composition.
Certains casques affichent une propriété antistatique, signalant leur compatibilité avec une utilisation en zones ATEX (atmosphères explosives). Vous pouvez y lire le code d’identification des résines.
Si le casque est classé comme un équipement de protection individuelle (EPI) de catégorie III (en raison de ses propriétés d’isolation électrique), il portera le marquage CE, suivi du numéro de l’organisme notifié chargé de l’évaluation de la conformité.
L’espace prévu pour indiquer la date de première utilisation peut être rempli par le porteur pour assurer d’un suivi du matériel. De plus, le marquage peut mentionner les exigences supplémentaires auxquelles le casque répond : par exemple, la résistance à des températures très basses jusqu’à –30°C, la capacité à limiter la déformation latérale (LD), la protection contre les projections de métal en fusion (MM), ou encore l’isolation électrique en courant alternatif jusqu’à 440V.
Enfin, le casque porte des informations sur la plage de tailles compatibles entre la calotte et le harnais, et peut aussi faire référence à la norme EN 50365, attestant de sa capacité à assurer une isolation électrique sur des installations en basse tension.